Suppression de l’aide à l’UNRWA: «Cela m’a frappé, cela m’a fait mal», déplore Joseph Deiss
L’ancien conseiller fédéral critique le vote du Conseil national en faveur de la suppression de l’aide de la Confédération à l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Il estime que cela va à l’encontre des intérêts de la Suisse et de la défense du droit international
Dans son dernier livre*, Joseph Deiss fait part de son désarroi face à un monde qui respecte de moins en moins les engagements pris en faveur du droit international. Son approche, qui se veut globale, évoque diverses ruptures pour décrire une forme de «décadence» avec la multiplication des conflits à nos portes. La politique étrangère suisse ne fait pas exception, explique l’ancien chef du Département fédéral des affaires étrangères et premier Suisse à avoir présidé l’Assemblée générale de l’ONU en 2010 et 2011. Il s’étonne en particulier du vote, lundi, par le Conseil national d’une motion demandant la suppression de l’aide de la Confédération à l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Une rupture avec la tradition suisse.
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