La Confédération invitée à faire bande à part. Pour les sénateurs, c’est non à un Etat palestinien
Pour le Conseil des Etats, la Suisse ne doit pas joindre son nom à la liste des nations prêtes à reconnaître la Palestine.
Le moment n’est pas venu pour la Suisse de reconnaître l’Etat palestinien. Le Conseil des Etats s’est rangé mardi derrière l’avis du Conseil fédéral en refusant clairement (27 voix à 17) une initiative du canton de Genève appelant à une telle reconnaissance. La Suisse ne devrait pas se joindre à l’action de pays comme la France, le Royaume-Uni, la Finlande ou encore le Canada et l’Australie qui feront ce geste à l’occasion de la prochaine Assemblée générale de l’ONU dans deux semaines à New York. Cela en plus des 148 pays qui reconnaissent déjà cet Etat.
Pour l’ancien président de l’UDC Marco Chiesa, «les conditions nécessaires pour une reconnaissance de l’Etat palestinien ne sont pas réunies». Aux yeux du Tessinois, «la fragmentation politique et institutionnelle entre la Cisjordanie administrée par l’Autorité palestinienne et la bande de Gaza contrôlée de facto par le Hamas empêche d’identifier une autorité unitaire capable d’assumer les responsabilités d’un Etat, ainsi que de garantir la paix et la sécurité. Or ce sont là des conditions indispensables pour une reconnaissance sur le plan international».
Weitere Neuigkeiten

Schweizer Verantwortung für den Schutz des Völkerrechts in Gaza: Dringender Appell
Angesichts der katastrophalen humanitären Lage in Gaza rufen zahlreiche NGOs, Hilfswerke, Expert:innen für Völkerrecht und weitere namhafte Persönlichkeiten aus Diplomatie, Wissenschaft und Kultur die Schweiz in einem dringenden Appell zum Handeln auf.
Anerkennung Palästinas als Staat könnte vors Volk kommen
Ein Komitee will die Schweizer Regierung zwingen, Palästina als Staat anzuerkennen – per Volksabstimmung. Geht das?
Joseph Deiss: «Die Schweiz konnte bisher von der UNO profitieren»
Die UNO wird 80. Sie steckt gleichzeitig in einer elementaren Krise. Nur wenn die Uno es schaffe, sich auf neue Herausforderungen wie die KI einzustellen und die aktuellen Krisen zu meistern, werde sie überleben, sagt der ehemalige Präsident der Uno-Generalversammlung, Joseph Deiss.